- 5 septembre 2008, par Nahidh Al Ramadani
— Il s’agit, sans doute, d’une erreur ou d’un malentendu. En tout cas, vous êtes le bienvenu, lui ai-je dit, lorsqu’il a pénétré dans mon bureau, à la suite d’un rendez-vous qu’il avait fixé avec insistance. Il s’est tourné avec méfiance... son regard rôdait dans la pièce, et il a regardé la chaise avant de s’y asseoir. Je m’excuse d’être si exigeant, je n’ai pas voulu vous déranger, mais..., (…)
- 12 mai 2008, par Nahidh Al Ramadani
L’avertissement contre le danger de la cigarette n’est-il pas bien inscrit sur tout paquet de cigarette ? La cigarette pourrait causer la mort. Or, il semble que personne ne prenne cet avertissement au sérieux.
Mon ami, quant à lui, me regardait avec une ironie amère à chaque fois que j’abordais ce sujet avec lui... Des années... De longues années ont passé sans que je puisse le convaincre (…)
- 3 avril 2008, par Nahidh Al Ramadani
Le point B n’est pas loin du point A, cinq cents mètres les séparent. Pourtant, sortir de chez moi et arriver au magasin qui se trouve au point B est devenu un vrai risque ces jours-ci. Moi, j’ai pris toutes les précautions possibles. Je marche sur le trottoir... j’y serai moins exposé au danger de voitures étranges et toujours rapides, de voitures de police étourdies, de patrouilles (…)
- 3 avril 2008, par Nahidh Al Ramadani
النقطة ب لاتبعد عن النقطة أ إلا أقل من خمسمائة متر . ومع هذا فان الخروج من البيت والوصول إلى الدكان في النقطة ب أصبح مجازفة حقيقية هذه الأيام . وقد اتخذت جميع الاحتياطات المطلوبة . أنا أسير على الرصيف .. سأكون آمنا من خطر السيارات الغامضة المسرعة دائما . ومن دوريات الشرطة الطائشة ودبابات الأمريكان النزقة . ومع أني أسير على الرصيف إلا أنني ألازم الحذر الشديد . أراقب موضع خطواتي وأتجنب أية حفرة (…)
- نيسان (أبريل) 2008, بقلم Nahidh Al Ramadani
رغم ان كل علبة دخان تحمل تحذيرا واضحا يفيد أن التدخين مضر بالصحة ? وأن السيكارة قد تكون قاتلة . إلا أنه من الواضح أن أحدا لايحمل هذا التحذير المخيف على محمل الجد .
أما صاحبي بالذات فكان ينظر الى بسخرية مرة حينما أتحدث اليه في هذا الموضوع . سنوات .. سنوات طويلة ولم أفلح في جعله يقلع أو حتى يقلل من التدخين
أما ذلك اليوم .. كنا ذلك اليوم نجلس في حافلة صغيرة تسير بنا بسرعة منطلقة على الدرب (…)
- 31 mars 2008, par Nathanaël Gobenceaux
1. Je marche entre Mareuil et Luynes, sur la piste cyclable bordant la route. Une odeur de feu flotte, une petite pluie fine m’imbibe doucement, des coup de feu au loin indiquent des chasseurs. Je me suis trompé de bus alors je marche.
2. Je m’appelle Nathanaël. C’est un non pas vraiment courant. C’est hébreux, biblique (Nathanaël est un galiléen appelé par Jésus pour devenir son disciple. (…)
- 10 mars 2008, par Jo Ann von Haff
Filipa parvient à la zone piétonne sans s’en rendre compte. Déboussolée, elle s’arrête au milieu du trottoir et cherche une cigarette dans son fourre-tout. Étrangère au bruit environnant, elle fouille au fond de son sac à la recherche d’un paquet entamé. Mais elle ne trouve que de vieux biscuits Marie rassis, des emballages de mouchoirs en papier vides, des bouchons sans stylos, son téléphone (…)
- 14 décembre 2007, par Sébastien Doubinsky
Ernest Wallace était dans sa voiture lorsqu’il entendit la nouvelle. Nellie lui avait demandé d’aller acheter du lait et des légumes au supermarché. Il avait protesté, en expliquant qu’il était en train de corriger la thèse de Stephen Green. Il avait promis à son meilleur étudiant de la réviser avant la fin de l’été. On était déjà le vingt-sept août et il n’en était qu’à la moitié des cinq (…)
- 14 December 2007, by Sébastien Doubinsky
Ernest Wallace was in his car when he heard the news. Nellie had asked him to buy some milk and vegetables at the supermarket. He had protested, arguing that he was in the middle of correcting Stephen Greene’s Ph.D. thesis. He had promised his ace student to proofread it before the end of the summer. It was already August 28th and he had only managed the first half, which represented a good (…)
- 30 novembre 2007, par Karim Ressouni-Demigneux
Un soir, nous faisions l’amour lorsque sur ton dos je l’ai remarquée, cette petite tache, bleue et dorée sur le pourtour. Je l’ai touchée avec le doigt, te caressant je la caressais, elle n’était guère plus large qu’une bille. On aurait dit un bleu sur le point de s’effacer.
Souvent le matin lorsque tu dormais encore je la caressais toujours. Ni ma langue qui l’effleurait ni ma main (…)