- 29 mars 2011, par GA Quiniou
Philippe a toujours le chic pour venir sonner chez son meilleur ami, l’interrompant en plein travail, pour lui raconter ses histoires. Cette fois-ci l’histoire est celle de sa rencontre, dans un café de Bordeaux, avec un homme étrangement désespéré. Il ne savait pas que cet homme-là cachait aussi une femme, et cette femme-là une autre histoire...
« Ah ! tu écris encore une de tes (…)
- 15 mars 2011, par Henri Cachau
... « Mais mon cher ami, il me semble reconnaître cette œuvre n’est-ce pas, son, son ‘train d’artillerie’ ? Une pièce de canon tirée par quatre boulonnais ou percherons, actuellement accrochée à la Neue Pinatkothek de Munich ? Ça t’en bouche un coin, non ? Tu étais loin de te douter qu’un esprit dit mauvais comme le mien, puisse prétendre sur le champ culturel en remontrer à quiconque se (…)
- 11 mars 2011, par Bernard Vaudour-Faguet
— Vous êtes réveillé ?
— Non ! Pas vraiment ! Mal ! Oh ! J’ai dormi à moitié cette nuit ! Je sais un peu pourquoi : il y avait trop de mouvements à l’extérieur dans les couloirs... les infirmières couraient dans tous les sens avec leurs chariots, leurs appareils, leurs pansements. Et puis j’entendais les ambulances... les phares se reflétaient contre le plafond de la pièce. En bas (…)
- 9 mars 2011, par Henri Cachau
Je me doutais qu’avec les paquets de Caporal et cartouches de Gauloises dérobées chez un parent buraliste, j’arriverais à émouvoir jusqu’au rectorat ; l’abbé chargé de nous enseigner les mathématiques chuta en premier !, j’y atteignais des notes impensables chez un élève de mon acabit : nul ! Des notations qui bientôt interpelleraient notre cher directeur des études préférant lui — quel (…)
- 21 février 2011, par Henri Cachau
En ce temps-là j’étais trop jeune pour y toucher, seul avais-je le droit, juché sur un tabouret de bar, de regarder ceux de mon équipe se laisser entreprendre par d’expertes mains féminines, mes parents auraient-ils pris connaissance des lieux dans lesquels nos dirigeants nous conduisaient, sûr qu’ils les auraient fait poursuivre pour incitation de mineur à la débauche... J’étais junior, (…)
- 9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)
- 23 décembre 2010, par Henri Cachau
En ce temps-là, les bergers se dirent les uns aux autres : allons jusqu’à Bethléem, et voyons l’accomplissement de cette parole que le Seigneur nous a révélée…
Lisant ce passage de st Luc face à une nef vide de toute assistance, durant cette messe de l’aurore succédant à celle de minuit ayant sur le plan de l’assistance obtenu un franc succès, le vieux prêtre ne put éviter lors de cette (…)
- 14 décembre 2010, par Fabrice Marzuolo
Sur un coup de tête je me décide à passer quelques jours dans ma ville natale. Voilà trente ans que j’ai quitté la région et lorsque j’y retourne, régulièrement, je tombe sur un type que j’ai bien connu mais avec lequel je n’ai jamais eu d’atomes crochus. Le temps écoulé est rarement diplomate et les relations passées qui réapparaissent fortuitement sont celles qui nous donnent de terribles (…)
- 4 décembre 2010, par Bernard Deglet
Quand mon père est parti je lui en veux encore.
Il est parti comme ça, comme chaque jour.
Un peu distraitement.
Qu’il ne reviendrait pas il le savait pourtant.
On s’aimait bien sûr on s’aimait très fort on s’aimait, il est parti comme ça, comme chaque jour, un peu distraitement.
Maman aussi bien sur on s’aimait., mais pas pareil. Moi, très différent. Pourtant il est parti, (…)
- 18 novembre 2010, par Mado Berthier
Victorine vit seule dans un petit appartement qui sent le bois et le propre. La seule chose qui frappe dans ce logis, ce sont les rideaux de velours rouge qui séparent la chambre de la pièce principale. Victorine est une solitaire, elle ne supporterait pas la présence d’un poisson rouge.
Quand le médecin est venu pour sa grippe cet hiver et qu’elle s’est aperçue que c’était un homme, et non (…)