La Revue des Ressources

Payaso 

vendredi 25 mai 2012, par Henri Cachau

Si je leur faisais plaisir en les accompagnant au cirque, je redoublais le mien, étant donné que depuis ma tendre enfance, envers ce spectacle, enlevé, bigarré, mouvementé, malgré les désillusions inhérentes à mon statut de papy gâteau (gâteux), j’en conserve une ferveur enfantine, j’étais loin de m’attendre à voir cette séance se terminer d’une façon aussi dramatique. Une chute – loin d’être métaphorique – m’amenant à craindre pour mes petits-enfants des cauchemars et une appréhension concernant leur approche des clowns, devant les faire rire, parfois pleurer, jamais de sang froid tuer leur partenaire... J’aurais beau leur indiquer la fragilité des témoignages se rapportant aux crimes, avec ce soir-là une assemblée composée d’un millier de spectateurs, donc autant de versions attribuées à ‘Payaso secundo’ par la Presse, mais je ne vais pas ici lui intenter un énième procès, dénoncer les journalistes passant outre la présomption d’innocence, heureux sur ce coup-là de s’emparer d’un inespéré fait divers, puisque se démarquant du pire ils m’assurèrent qu’il avait tiré en l’air, surtout pas en direction de la fil-de-fériste : « Pas vrai papy ? Ou alors, il l’a pas fait exprès, et puis avec un pistolet à amorces c’était pour faire semblant, on tue personne... Dis-le que c’était pour rire ! »... Au préalable nous avions visité la ménagerie, ce lieu conserve un taux de participation élevé, les fauves, les éléphants, les ours, y prennent l’aspect de familières peluches, cependant on s’en méfie puisque les pancartes, le personnel et papy ne cessent de vous alerter sur leur dangerosité... Avant que nous pénétrions sous le chapiteau pour y regagner nos places, je leur avais acheté le trombinoscope correspondant aux artistes, et pour mon confort, suffisamment de confiseries pouvant leur permettre de s’empiffrer sans m’embarrasser d’oiseuses questions...

Ayant autrefois souffert de l’impécuniosité des miens, je ne lésinais pas, nous étions placés au deuxième rang, face à l’entrée des artistes, car au-delà il devient difficile d’apprécier leurs attitudes, leurs silhouettes, surtout les féminines généreusement dénudées ! Il ne faudrait pas qu’elles confondent exhibition et exhibitionnisme, aussi n’allons-nous pas les plaindre, si après avoir allumé les spectateurs mâles – sous le prétexte d’accompagner leurs mômes au cirque, venus se rincer l’œil – ces trapézistes, fil-de-féristes, jongleuses, écuyères, dompteuses, contorsionnistes, équilibristes, et filles de piste, en réduisant leurs parures assurent des numéros correspondant à ceux de cabaret, tôt ou tard doivent en payer les conséquences : soit accepter la triangulation implicitement proposée (strangulation), soit risquer d’être violées en réunion ! Néanmoins il est entendu que la pornographie n’est que l’érotisme des pauvres, celui de ces papys gâteux n’ayant plus le droit d’avouer leurs inclinations, mais alors qu’à leurs côtés leurs futurs héritiers se goinfrent de cochonneries, ne perdent aucun entrechat, aucune contorsion de ces délurées artistes... Nous en étions aux deux tiers de la séance lorsque fut annoncée l’entrée en piste du fameux clown ‘Payaso Secundo’, que le programme signalait comme enfant de la balle issu de générations de saltimbanques ibères, dont ses talents de mime l’avaient conduit à travailler pour les plus grands chapiteaux ; l’article le concernant se poursuivait ainsi : Payaso est amoureux d’une acrobate, essaye de la rejoindre sur son fil... Une photo l’accompagnait, on voyait la funambule juchée sur ses épaules, leur couple saisi en contre-plongée navigant entre ciel et terre –l’instruction en cours nous apprendrait qu’il était âgé de cinquante-deux ans au moment des faits, sa victime de vingt-huit –, laissait imaginer ses désopilantes manœuvres avant qu’il rejoigne sa dulcinée... Alors qu’il s’apprêtait à entrer en scène, déjà la fil-de-fériste évoluait : une jolie brune, frêle, racée, me rappelant les gymnastes olympiques, à mon goût ne supportant pas la comparaison avec la dompteuse de tigres dont je conservais la rétinienne image de plantureuses formes exposées par l’intermédiaire d’un seyant bikini, avec laquelle j’imaginais d’improbables séances sado-masochistes ; encore heureux, les mômes ne s’étaient intéressés qu’aux seuls fauves, imitaient leurs feulements, leurs coups de patte dévastateurs... Son numéro me barbait, vu et revu, l’élimination par principe de précaution de risques de chute par l’attache de la funambule à un fil sustentateur – il en va de même pour les voltiges aériennes – décrédibilisait sa prouesse en la ravalant à un vulgaire exercice effectué au sol... Ostensiblement du haut d’un des montants du portique elle attendait la mise en train de son compère, paraissait s’ennuyer, minaudait, se faisait les ongles, réajustait sa mini parure soulignant le galbe d’un musculeux popotin, jetait des regards désapprobateurs en sa direction, alors que réclamé par les cris et trépignements des gosses ‘Payaso’ s’apprêtait à pénétrer en piste...

Accompagné par les exclamations de joie et les rires des enfants il apparut, rouge, blanc, bleu, grotesque sous les feux des sunlights, mal accoutré de vêtements trop amples surchargés de badges multicolores. Dès son entrée en piste, feignant l’ivresse il trébucha – l’était-il réellement ? l’enquête nous éclairerait sur son état –, plusieurs fois chuta, prit à témoin l’assemblée lorsque se relevant il désigna un obstacle imaginaire qu’il ôta de son chemin en simulant une forte poussée de ses mains, de tout son corps. Derrière lui, disposée sur un chariot trônait une valise recouverte de vignettes, d’où dépassaient des effets... Après avoir exécuté un tour de piste ressemblant à une course d’obstacles, ‘Payaso Secundo’ vint se placer à l’aplomb du filin, d’où, une fois agenouillé face à sa valise ouverte, tout en l’exhibant à l’assistance il en déballa son contenu : perruques, gants de boxe, chemises bariolées, maillots de corps, un moulin à musique dont il s’assura du fonctionnement en égrenant les notes de sa rengaine, un énorme cœur de couleur rouge qu’il laissa pendre sur sa poitrine – dès lors cet artificiel organe bringuebalera au gré de ses déplacements –, un colt qu’il éleva en direction de sa tempe droite avant, malgré les cris d’horreur de l’assistance, d’en tirer un chapelet d’amorces soulevant autant d’interjections que de rires de soulagement, puis une poupée ayant l’aspect d’une ballerine qu’il caressa, baisa avant de la conserver en mains... Une fois sa valise regarnie de ces disparates objets, méchamment refermée à coups de talons, il la fit gesticuler, lui procura l’apparence d’une funambule miniature, dont ses déplacements et glissements seront exactement copiés par l’acrobate, s’attachant en parallèle à contrefaire avec un perceptible retard, parfois à contretemps, les pirouettes de sa virtuelle consoeur... Préoccupé le clown ne s’est pas rendu compte qu’au dessus de lui en circule une de chair et d’os, pourtant les cris des enfants, leurs indications finissent par lui faire comprendre que s’il se donnait la peine de lever la tête, les évènements à venir eussent pu prendre une toute autre direction ...

Mais il semble ne rien entendre, obnubilé poursuit son jeu, sur un toujours imaginaire filin fait réaliser à sa poupée des pas de danse, des pointes, des glissades, des entrechats, alors qu’à son aplomb sa partenaire, apparemment fâchée, paraît ne plus pouvoir ou vouloir suivre le rythme de ces acrobaties maintenant accompagnées par les roulements de l’orchestre soulignant l’approche du moment algide... A mes côtés mes petits ‘n’enfants’ sont aux anges’, si leurs mains incessamment piochent dans les paquets de confiserie et alimentent leurs mandibules, leurs yeux écarquillés ne perdent rien du numéro, fébriles en attendent la suite... qui prend les allures d’une scène de ménage...rie ! Bientôt, penchée vers ‘Payaso Secundo’ la fil-de-fériste feint l’incompréhension d’un manège dont elle ne saisit plus le sens, aggravé par des pitreries qui la déstabilisent, juste dans ce moment ou dans les travées les vociférations redoublent, les parents joignant leurs appels à ceux des enfants, d’un chœur compatissant essayent de soustraire le clown de son obsession, tant ils le conçoivent désespéré par cet inaccessible amour... Car, bien qu’il saisisse ce que chacun s’efforce de lui indiquer, c’est en sens contraire que ‘Payaso Secundo’ tourne sa face larmoyante, ses yeux vont et viennent des spectateurs à cet improbable endroit, là-haut, où scintillent les agrès des trapézistes, ou vers l’orchestre dont brillent les cuivres, ou dans un angle mort du chapiteau, ou en direction d’un gamin qui, bras, main et index tendus, tache de lui montrer la bonne direction, celle que jamais il ne prendra, vers ce joli brin de fille virevoltant sur son fil d’acier... Petits et grands l’ont compris, ‘Payaso’ en est épris, son gros cœur de chiffon ne bat que pour elle et sa chamade, ses battements, les accélérations de son faux muscle cardiaque –tenu à deux mains par le pauvre paillasse, en une effrénée accélération le dégageant puis rabattant sur sa poitrine – sont soulignés par des effets musicaux, alors qu’au-dessus de lui, ostensiblement la funambule se détourne de son soupirant, qui pleure, brame, victime d’une véritable désolation, lisible par l’intermédiaire de ses grosses lèvres accentuant une incompréhensible diction, puisque muet il avait mimé toute cette longue séquence de désespoir...

Sur le haut fil, pour le plus grand plaisir des papys gâteux virevolte une fille en petite tenue, pour celui des enfants, son gros cul élevé à nouveau le clown farfouille dans sa valise, d’où les jetant à la volée il en éparpille les effets avant de s’emparer du moulin à musique, le pressant contre son gros cœur d’un air inspiré il en joue, d’abord lentement, avant de progressivement accélérer la cadence de sa ritournelle mécanique bientôt supplantée par l’ensemble de l’orchestre allant crescendo... A l’aplomb de cet impromptu musical la jeune femme ne semble pas apprécier cette sérénade, elle se bouche les oreilles, secoue la tête en signe de dénégation, semble ignorer cette évidente mais déjà, dans sa tête, refusée déclaration d’amour. Ne s’affole que lorsqu’elle aperçoit son adorateur se fâcher, balancer sa boîte à musique, s’apprêter à la piétiner avant d’en être empêché par un cri unanime alors que son énorme soulier déjà levé... Reprenant ses esprits, il viendra récupérer sa poupée, d’un geste tendre la brossera, la bercera, la couvrira de baisers, la recouvrira de son gros cœur de chiffon, effectuera quelques pas de danse, grossièrement simulera les déplacements, les balancements, les glissements de l’équilibriste ayant repris ses évolutions...

Plus tard, après avoir creusé dans le sable de la piste un sillon parallèle au filin d’acier, on le retrouve hésitant à l’une de ses extrémités, avec en mains sa poupée miniature et son gros cœur ; sous les regards interrogatifs et de l’acrobate et de l’assistance, ses bras légèrement écartés il les soupèse, les évalue, consulte le public, essaye de recueillir des avis, une réponse à cette insoluble question : existe-t-il une équivalence entre ces objets qu’une passion souvent absolue fait se rassembler puis s’entredéchirer ?... Réactifs, les spectateurs prennent partie pour ces métaphores de l’amour, et selon leurs contradictoires conseils, ‘Payaso’, dubitatif, successivement passe de l’une à l’autre, puis se ravisant, élevant ses bras jusqu’à ce qu’ils atteignent l’horizontale, lesté de ce balancier composé de ces risibles mais conceptuels objets, se risque sur le sillon préalablement tracé... Il hésite, pose un pied, se reprend, recommence, bientôt se trouve engagé, surpris tente un périlleux retour en arrière ; d’incertaines, désopilantes manœuvres ponctuées par les rires des ‘n’enfants’, suivies par la fil-de-fériste, qui comme précédemment avec un perceptible temps de retard, une à une reprend toutes ces figures... Arrivé aux deux tiers du parcours, ‘Payaso’ prend peur, conscient du vide qui l’entoure, tangue, oscille sur lui-même, ses bras ayant quitté leur fonction de balancier battent l’air, recherchent un improbable appui ; à diverses reprises se rattrape, évite l’inévitable chute qui provient dans ce même temps où il exécute un superbe roulé-boulé dont il se relève indemne, sans avoir perdu ni son chapeau, ni sa poupée, ni son organe en chiffon qu’il rapproche des spectateurs et sur lequel chacun peut y lire « LLivia te quiero ! »... Si l’assemblée l’ovationne, chacun s’apitoie sur le sort de ce pitre apparemment éconduit par sa belle qui du haut de son portique n’applaudit pas ses prouesses, boudeuse secoue sa tête en signe de refus de vivats trop fournis, par contre une fois tus, d’un claquement de mains attire l’attention du galant et d’un ton ironique lui décerne un retentissant : « Bravo l’artiste ! »...

Etait-elle cette tirade prévue dans leur numéro de duettistes ? Sur le moment nous n’y vîmes rien de particulier, cependant une fois en possession d’éléments rapportés par l’enquête, mieux on interpréta combien entre ces deux êtres, ravagés par une inégale frénésie amoureuse, un lourd contentieux les opposait, tissé de haine, de répulsion, de jalousie, etc... Car ce soir-là rien ne se passait comme prévu, la fille boudait, le clown renâclait, hormis les professionnels, l’apparent malaise de Mr Loyal par des simagrées les incitant à reprendre le cours normal de leur numéro, nous n’étions nullement surpris par leurs attitudes, au contraire, les réticences, l’offuscation, l’agressivité – n’ayant pas échappé à mes petits-enfants, l’un d’eux me déclarant : « Papy, pourquoi la dame lui crie dessus, il a rien fait de mal le clown ! », auquel ai-je dû répondre « Tais toi donc et regarde, ça va devenir rigolo ! » – apportaient une réelle authenticité à leur jeu. Ce n’est que plus tard, une fois le drame révélé, que prêt d’en rire malgré sa funeste conclusion, à leur place me figurerai d’autres couples, de jongleurs ou de lanceurs de couteaux, leur acharnement à régler leurs conflits conjugaux, en se balançant vaisselle et massues en lieu et place des inévitables tartes à la crème...

Aussitôt, mu par on sait trop bien quel ressort, fustigé par cette inespérée provocation, ‘Payaso’ enfourna sa poupée dans l’une de ses poches, se raccrocha son cœur en bandoulière, puis d’un pas hésitant vint, en une composition digne d’une vignette sulpicienne, s’agenouiller face à celle qu’alors nous conçûmes être son ancienne amante, au pied de laquelle, l’ayant saisi à pleines mains il le fit battre de plus en plus rapidement, violemment ce coeur ; pour l’intensité le batteur de l’orchestre s’en chargeait... Interloquée, la jeune femme le regarda et jusque dans les travées son ahurissement provoqua un réel malaise, nous venions de comprendre que cette séquence n’entrait pas dans leur scénario habituel, qu’il allait se passer quelque chose, seuls les enfants encourageaient ‘Payaso’ à poursuivre... Ensuite tout s’accéléra, le clown se releva, vivement se dirigea vers sa valise, se saisit de son colt qu’il brandit, fit tourner tout autour de son index droit, avant de tirer à l’aveuglette jusqu’à épuisement des amorces ; bizarre, chaque détonation fit sursauter la fil-de-fériste qui réellement apeurée se réfugia en une extrémité du portique, s’y pelotonna en une posture semblable à ce célèbre tableau de Munch, d’où elle hurla, cria... En contrebas ‘Payaso’ tel un derviche pivota sur lui-même, comme inspiré reprit sa valise, la redressa, sur l’un de ses angles y assit sa poupée, puis une fois maintenue dans cette position, se recula et directement la visa... Ses yeux fermés, sa tête détournée, malgré les protestations on sut qu’il allait tirer, mais aucune détonation n’accompagna ses pressions sur la gâchette, il n’y avait plus d’amorces... Surpris par l’inefficacité de son geste ‘Payaso’ demeura interdit, alternativement porta son regard de son colt à la poupée, avant qu’il ne rejette l’arme, se saisisse de la minuscule ballerine et dans un élan de folie à nouveau l’étreigne ; une effusion qui durera jusqu’à ce que la jeune femme remise de sa légitime frayeur, l’interpelle, lui dise : « Payaso tu es un mauvais tireur, même pas une éraflure ! »... Alors, pris de rage il s’arracha son cœur de chiffon, l’envoya valdinguer, résolument s’orienta en direction de sa partenaire tout en fourrageant dans sa veste, d’où il en retira une véritable arme de poing de laquelle il vida son chargeur... Un court instant la victime hésita, en une décomposition lente piqua de la tête, lors de sa brève chute essaya de se raccrocher au filin, une vaine tentative ne l’empêchant pas de se retrouver, sans vie, suspendue à son élingue de protection à quelques centimètres du sol... Rapidement le personnel de piste, monsieur Loyal puis le public adulte, comprirent qu’un drame venait de se dérouler... Dans les minutes qui suivirent alors que l’orchestre jouait dans l’intention de nous faire attendre la suite du programme, par haut-parleurs nous étions invités à quitter le chapiteau, un regrettable accident venait de se produire... Alors que nous regagnions le parking avoisinant, une ambulance des services de secours et un véhicule de Police se rapprochaient...

... « Papy, papy, tu crois qu’il a tué l’acrobate, moi j’y crois pas, c’était pour exprès, pour rire, pas vrai ? »... J’ai dû arranger les faits, éviter de prononcer le terme de crime passionnel, d’autant plus ringard de nos jours ou l’échangisme peut éviter une alternative aussi macabre ; foncièrement jaloux ‘Payaso’ avait choisi l’option la plus morbide, soit il se retirait, soit il éliminait son ou ses concurrents, alors qu’en trucidant l’infidèle vainement il se la réappropriait... Mais de nos jours nos petits ‘n’enfants’ ne s’embarrassent guère de circonlocutions, ne sont pas si innocents – demeurés ! comme ils disent – qu’ils ne sachent interpréter nos pulsions et répulsions. De surcroît de bien intentionnés camarades leur avaient parlé du « fameux carton » réussi par ‘Payaso’, qui profitant du désarroi et de la confusion court encore, sous un autre patronyme poursuit sa carrière d’amuseur public. Néanmoins, je devais résoudre ce délicat problème, afin qu’ils n’en souffrent outre mesure, compenser de façon adéquate ce traumatique épisode... Hélas, papys gâteaux (gâteux), nous ne sommes plus dans le coup, demeurons d’incorrigibles romantiques, respectueux des convenances, des rites amoureux, victimes de dégâts occasionnés par nos mauvais penchants, malencontreusement je venais de les dégoûter d’une de mes passions demeurée intacte après des foucades concernant les femmes, les automobiles, la philatélie, celle du cirque avec son spectacle si enlevé, mouvementé, bigarré...

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