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25 août 2011, par Kalucine,
Xavier Leton
Le jeu du monde se joue à travers les grandes puissances qui relient l’homme au monde — mythes et religion, poésie et art, politique, philosophie, sciences et techniques —, elles mêmes, mises en mouvement par les forces élémentaires : le langage et la pensée, le travail et la lutte, l’amour et la mort, ainsi que le jeu de l’homme qui est joueur, jouet et déjoué.
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Le jeu du monde, (…)
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23 août 2011, par Jessica Resmond,
Xavier Leton
J’aime le désordre,
l’amour le crée.
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Dans le monde de l’amour et de toutes les amours, la volonté est battue d’avance : plus nous voulons "quelque chose", plus elle se dérobe. La conscience de soi est illusoire. Les amours ne marchent que quand elles nous font marcher ; non pas quand nous voulons les faire aller.
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L’errance érotique, Kostas Axelos, La Lettre Volée, (…)
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18 août 2011, par Philippe Castellin,
Xavier Leton
Ce matin une voiture brûlait au Petit Séminaire, c’était une « Golf », par manque d’ambition ? Le 30 août 2009, je publiais « Ferrari ». Aujourd’hui je le réédite, un « amour contre ».
« Ferrari » est une vidéo de Philippe Castellin. Ce film nous donne à voir une voiture brûlant sans fin, tandis qu’une voix nous dit les images que suscite la vue d’une Ferrari.
Philippe Castellin, auteur, (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
L’hôtel « Terminus » où tout commence, à terre. L’arrivée à Marseille, mamy, l’école, le quartier, les copains, le port et les bateaux. Des immeubles de trois étages flottent sur l’eau. La mer en guise de trait d’union entre deux termes, les mondes et les mots.
L’hôtel « Terminus » des ports. D’un bout à l’autre, nous accostons oubliant que le point de départ est un (…)
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16 août 2011, par Annie Abrahams,
Xavier Leton
Publié pour la première fois le 2 novembre 2007, je publie à nouveau le film, Les chênes verts, d’Annie Abrahams. Cette fois, dans le cadre l’éditorial estival 2011 intitulé « Vous êtes ici ».
Aujourd’hui, je vous propose de poser le regard sur un amour filiale & filaire.
Rien ne semble bouger.
l’amour passe par les mains,
les cartes et les fils.
Bonne vision & bonne (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_sage Piéton :
Imaginez que dans votre quartier, la ville abandonne un parc. Vous voilà face à un espace entouré, fermé par des grilles.
Dans les allées les plantes vivaces émergent du gravier blanc. Les arbres étendent leurs branches par-dessus les grilles. Les pointes ne menacent rien et le ciel. Les branches tentent, les bras se tendent. L’approche se fait, la main accroche. Et hop (…)
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sage Piéton :
Parfois le son ne sort pas de la bouche, ou seulement doucement. La langue articule le son sous le souffle de la respiration, la voix se fait timide.
Les mains et les sourires parlent aussi, les regards construisent les phrases inutiles à prononcer. Avoir quelque chose à dire, sans le dire, et le montrer.
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14 septembre 2009, par Xavier Leton
Pas_Sages Piétons : L’escalier est un espace de jeux. Souvenez-vous.
Peu importe qu’il nous permette de passer d’une partie basse, de la mer, à une partie haute abandonnant les quais. Son utilité n’est pas là. Ou seulement pour ceux qui ne voient dans l’escalier que la fonction.
Le jeux est dangereux. L’escalier a une face cachée et secrète. Il suffit de courir dans un escalier, de (…)
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21 août 2011, par Xavier Leton
Nous n’avons rien trouvé, les réponses changent tout le temps.
Ce travail est un poème dont chaque vers est scindé en deux parties : la première partie du vers est l’objet de la requête, l’autre est le bouton activant la requête auprès de Google. Enjoy ! Ces pratiques "in-situ" se situent sur Internet, non pas parce qu’elles se trouvent sur le réseau, mais parce qu’elles définissent un (…)
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17 août 2011, par Xavier Leton
L’amour du pouvoir à consommer.
« C’est ici »,
vous y êtes
La lente ascension du coq.
La chute du chien.
la lenteur du coq garantit
que jamais
rien ne change, ni de lieu, ni de temps. Patte après patte,
le minuscule « a_volatil »,
entame une marche immobile, nourrissant sa gloire, de la chaire à tuer et à vendre, de son impuissance à prendre son essor, (…)