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Vincent Boisot                        Vous me payez et ne me regardez pas quand je vous rends la monnaie. D’ailleurs, me regardez-vous seulement lorsque je trie vos œufs ? Lorsque je vous tends votre boîte ? Vous seriez incapable de me reconnaître si j’étais loin de mon étal. Les autres marchandes et moi sommes interchangeables, nous qui vous servons chaque semaine depuis des années. Pensez-vous que nous ne sommes que ça ? Nous (…) 
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Vincent Boisot                        Tiens-le bien, mon garçon. Oui, ce sera le manche. Il est beau, je sais ! Est-ce qu’on ne dirait pas la proue d’un navire ? Mais où aurais-tu pu voir la proue d’un navire ? Ah ! oui ! Dans ce film qui montre Ulysse attaché au mât du bateau. Tu te demandes pourquoi Ulysse était attaché de cette façon ? Est-ce que tu ne l’as pas compris ? C’était à cause du chant des sirènes. Leurs voix sont (…) 
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 « Et si la beauté pouvait sauver le monde ? » C’est le titre d’un site remarquable, inspiré d’une phrase célèbre du grand écrivain russe Dostoïevski. Sur la page d’accueil, (…) 
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Vincent Boisot                        On se demande pourquoi elle n’est pas comme les murs, gris, interminables…
 Mais elle pince ses doigts délicats alors les murs sont des fleurs. Pas des fleurs pour fermer les yeux, ces fleurs œillères comme celles qu’on nous vend à longueur d’années –- elle, regarde la dignité les yeux dans les yeux, droite et souple à la fois, de cette foi en la lutte qui plie et ne rompt pas.
 Je l’appelle (…) 
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Andrea Vamos                        Je n’écris plus
 Tout est mort en moi
 Vide. 
 Et j’ai eu beau vous épingler
 Hier au mur
 Me reste les larmes
 Sèches
 Un sillon dans la poussière, un cours d’eau dégueulasse
 Qui n’est jamais devenu rivière. 
 Le docteur dit
 Il dit comme ca
 Ça dépend de quoi vous voulez mourir ? 
 La littérature est une belle saloperie. 
 Elle vous prend à la gorge
 Et ne laisse
 Autour de (…) 
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Romain Noir                        Devant le linge. 
 Je te vois mon amour 
 tout au bout de l’atoll 
 aux dépens du dehors 
 dans le matin d’argile 
 la vie détache et nous attache. 
 Mon amour, 
 laisse tremper ta vie blanchie 
 le cœur debout devant le mur 
 lourd, humide, fragile, 
 mon amour, 
 	si lascive, 
 laisse sécher ta robe franchie 
 derrière le drap 
 laisse revenir suspendues 
 	les mailles, les (…) 
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Andrea Vamos                        Je regarde ma mère, elle veut mourir, ma mère veut mourir, "pour ça"
 semble-t-elle me dire. Elle souffre. C’est à cause de moi qu’elle endure encore.
 Que puis-je pour elle ? Ma belle, la seule joie que j’ai, le seul être qui ne me
 veut que du bien. J’ai peur de la mort, l’horreur va m’arriver, elle est seule
 disponible jour et nuit pour moi. Je ne veux pas vivre sans elle.
 Ma mère (…) 
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Sanja Knezevic                        Sous mon plafond doré,
 tout s’affole, tout bricole, tout s’envole. 
 "T’as pas cent balles ?,
 		mille balles ??, 
 			... dix mille balles ???
 				... cent mille balles ????" 
 Sous mon plafond doré.
 Tout flotte, tout ballotte, tout barbote. 
 					"... pour pas un rond !!!" 
 "Tu verras, un jour, y aura plus que du bleu ..." 
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Sanja Knezevic                        La ville éteignait en début de soirée les lampadaires. Dans les rues vides aux panneaux de publicité hors fonction, s’amassaient des murmures, qui circulaient tels des chats errants, collés comme un crachat indélébile à la surface lavée quotidiennement. À quelques kilomètres de là des hommes travaillaient sans interruption, tant qu’ils pouvaient. Des cars avaient été mis à la disposition des (…) 
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Romain Noir                        J’ai le délire agricole, 
 peut-être même horticole, 
 et je cultive mon corps au décor. 
 Normal. 
 J’ai le corps qui rouille, 
 la mine adhésive,
 le cœur lessive. 
 Alors, FAUT QU’JE SPARADRISE !!!!!.................
 		FAUT QU’JE SCOTCHIFISE !!!!!!!!!!!............. 
 Que je bricole des bricoles à mes cellules grises ! 
 Je recolle tout, tout, tout,
 tout mon pare-brise, 
 du (…)