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29 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
C’est la nouvelle mode maintenant, ils tuent les artistes. Ça avait commencé avec les menaces contre Salman Rushdie. En Algérie, ils enlèvent des chanteurs et les exécutent, en Haïti ils ont battu un peintre à mort, lui ont broyé les testicules. Ils ne leur reprochent pas quelque chose en particulier, ils leur reprochent d’être. D’être vivants, joyeux, heureux, créateurs et libres, et de (…)
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3 juillet 2009, par Xavier Zimbardo
Qu’est-ce qu’une démarche professionnelle ? Les marchés distinguent de moins en moins images d’amateur et images de professionnels. Sur internet, n’importe quel sujet est désormais disponible sur les sites de partages de photographies et les agences professionnelles s’associent parfois à ces sites pour proposer un plus large choix aux commanditaires.
Tentative Entre Ce que je pense Ce que (…)
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12 août 2010, par Xavier Zimbardo
Depuis la découverte du « Nouveau » Monde, rares sont les Amérindiens qui sont parvenus à survivre sans renoncer à leur identité. Réfugiés au Nord-Ouest du Mexique dans les régions les plus inaccessibles de la Sierra Madre, refusant l’assimilation devant la pression des Métis et des Blancs, les Tarahumaras sont demeurés un peuple fier, intact et libre. Mais des famines successives et des (…)
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3 février 2010, par Xavier Zimbardo
Aimer est nécessaire...
Aimer Aimé Césaire...
Quatre ans s’écouleront après notre rencontre avant que tu ne meures... Je n’ai jamais voulu montrer ces photographies...
Quand nous les avons faites, ensemble, avec ton visage tellement vivant, avec ton âme toujours si grande et chaleureuse et accueillante, j’ai décidé que jamais elles ne seraient des images de charognard... Que jamais (…)
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3 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s’éveillent au jour pour découvrir que ce n’était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. T.E Lawrence
Il était une fois un instituteur nommé Angelo Martin. La cité où il avait (…)
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24 avril 2006, par Xavier Zimbardo
Il faut tordre le cou à une certaine dérive de l’art contemporain qui le conduit dans une impasse.
Quand le mouvement dada a levé l’étendard de la rébellion, quand Marcel Duchamp a exposé son « Urinoir », c’était en réaction à la gigantesque boucherie de la Grande Guerre. « La guerre mondiale dada et pas de fin. La révolution dada et pas de commencement. » Il s’agissait de s’attaquer à tout (…)
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26 juillet 2012, par Xavier Zimbardo
En cette terre de légende il faudrait arriver comme en rêve, tel un oiseau depuis la mer, et mesurer l’espace... Hélas l’avion lui-même ne daigne plus qu’une fois par semaine s’arrêter en ce lieu jadis prestigieuse capitale et première ville française d’Afrique noire. Ici, tout au Nord du Sénégal, l’aéroport ne doit pas avoir beaucoup changé depuis que l’équipage Mermoz - Négrin y posa, sous (…)
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27 février 2012, par Xavier Zimbardo
L’hôpital Cognacq-Jay a confié au photographe Xavier Zimbardo la réalisation d’un triptyque photographique destiné au salon d’accueil de la chambre funéraire. A l’occasion de cette réalisation, l’établissement accueille simultanément, une exposition haute en couleur, qui constitue une invitation au voyage en Inde, à Cuba, aux Marquises à voir jusqu’au 21 mars 2012. A cette occasion, la revue (…)
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17 décembre 2004, par Xavier Zimbardo
Des silhouettes fantomatiques de bûcherons, ployés sous leurs fagots, surgissent et disparaissent dans la brume livide, le front ceint du mecapal, ce bandeau de cuir qui soulève des montagnes. De frêles bergères, emmitouflées jusqu’aux yeux dans des couvertures, poussant devant elles leurs brebis et leurs chiens, courent en silence parmi les roches déchiquetées. Des cavaliers pressés passent (…)
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14 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
Visa pour l’image 2005, un Visa parfait. Jusqu’ici tout va bien ? Pas à la lecture de Photo spécial Visa. Les couleuvres y sont des langoustes. On connaît les exigences pesantes des marchands de voir leur réclame toujours mieux visible. C’est pourquoi elle envahit systématiquement la page de droite des magazines, ce qui conduit à de déroutants vis-à-vis avec la page de gauche sensée nous (…)