-
23 octobre 2012, par Robin Hunzinger
En 1935, le gouvernement américain mandate de très nombreux photographes pour documenter cette période de l’histoire des USA. Aujourd’hui la Bibliothèque du congrès met gratuitement à la disposition du public plus de 16 000 de ses photographies.
Les photographies en noir et blanc de la Farm Security Administration - Bureau de la collecte de l’information de guerre sont un point de repère dans (...)
-
28 mai 2003, par Robin Hunzinger
Calvaires, maisons de bois, terres lourdes, villages sans passants, volets fermés. J’ai vu tout à coup certains d’entre eux comme des décors sans vie, vides à l’intérieur. Morts.
En regardant un livre composé de cartes postales et de photos du début du siècle, montrant les mêmes paysages mais avec une vie aujourd’hui disparue, je pense aux Vosges. La différence : ici dans la champagne humide rien n’a (...)
-
8 janvier 2003, par Robin Hunzinger
Enfant, j’habitais en montagne où mes parents élevaient des moutons. Ils s’y étaient installés dans les années soixante. De leur expérience dans les bois, ils ont écrit un livre. Ils m’ont appelé Robin. J’ai découvert Thoreau, Arno Schmidt, Kerouac dans leur bibliothèque, et aussi Shelter et Les charpentiers amateurs américains. Nous n’avions pas l’eau courante. Nous nous lavions à la fontaine ou dans (...)
-
8 juin 2011, par Robin Hunzinger
Aujourd’hui je viens d’apprendre la mort de Jorge Semprún. Etrange information relayée par une alerte du Monde, au moment-même ou je montais des images de lui.
J’ai rencontré Jorge Semprún le 22 septembre 2010, chez lui, rue de l’université, afin de réaliser un entretien dans le cadre du film que je réalisais sur le centre André Malraux de Sarajevo et son fondateur Francis Bueb.
Je me souviens.
Me (...)
-
5 mars 2017, par Robin Hunzinger
Quelle tristesse LAZAR , quand ma camarade pour la vie, Sabina Subasic-Galijatovic m’a annoncé ta mort ce soir.
Je me souviens de toi, en 2010 à Belgrade dans ce tournage du film NOTRE CAMARADE TITO préparé avec Tatjana Kozar. C’était dans les anciens studios filmiques de l’ex République Socialiste de Yougoslavie.
Tu as été le réalisateur de ce film interdit par TITO en 1971, PLASTIC JESUS.
Pendant (...)
-
5 novembre 2012, par Robin Hunzinger
Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari fait partie de ces livres encensés par la critique. Je ne raconterai pas ici l’histoire, qui me paraît dans un genre romanesque proche de la série noire, sans doute une raison pour laquelle plutôt que des romans à l’accès moins séduisant il captive davantage la critique, donc autant ne pas en dévoiler les ressorts. Mais, j’en retiens un personnage, (...)
-
8 novembre 2014, par Robin Hunzinger
En 1997, on pouvait lire sur Uzine : "Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention. Face aux sites commerciaux aux (...)
-
9 avril 2013, par Robin Hunzinger
“Top of the Lake” la série réalisée par Gerard Lee et par la réalisatrice oscarisée de La Leçon de piano, Jane Campion, vient de démarrer outre-Atlantique sur Sundance Channel. La meilleure série depuis "Hit and miss".
L’histoire : Tui Mitcham a disparu. Où est-elle ? La jeune fille âgée de 12 ans et enceinte de 5 mois, disparaît après avoir été retrouvée dans les eaux gelées d’un lac du coin. Chargée (...)
-
11 août 2011, par Robin Hunzinger
Drôle de nuit ce soir à parler avec mon fils de la mort.
Pour lui, la mort c’est le sang : " Et puis après papa il se passe quoi ? Moi je ne veux pas aller au paradis."
Comment expliquer à un enfant de cinq ans la mort, notre fin, nos rêves et nos croyances sur l’après ?
Agnostique, je n’ai pas de réponse toute faite. Je lui parle de Jésus comme d’un prophète, mais je vois que je n’arrive pas à (...)
-
14 mars 2010, par Robin Hunzinger
Engagé dans une vie désarticulée, basculant de passion en passion, écrivant sans cesse jusqu’à la fin de sa vie, il n’avait qu’une passion, qu’un thème : l’amour, la femme. Verlaine post-moderne, alcoolique et sublime, Michel Pérelle est un maudit, pas publié de son vivant (sauf en revue) car trop associal et subversif. Michel fut membre du comité de rédaction de la revue Points de fuite qui devint par la (...)