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4 juillet 2013, par Xavier Zimbardo
Depuis des temps immémoriaux, les farouches bergers Aït Atta transhument au travers de paysages sévères pour échapper avec leur cheptel aux rigueurs de l’hiver dans le Haut-Atlas ou aux insupportables chaleurs de l’été dans le Djebel Saghro.
Sous le déluge brûlant d’une aveuglante lumière blanche, les paysages lunaires et tourmentés de ce massif volcanique deviennent alors un territoire muet où (...)
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6 juin 2005, par Xavier Zimbardo
Il s’agit ici d’une errance, d’un vagabondage pour essayer d’approcher des réponses, puisque je suis d’abord un vagabond qui crée entre les abîmes de mes joies et de mes souffrances. J’essaierai donc simplement de transmettre un peu de cette expérience et de la perception du monde que j’ai reçue au travers de ces pérégrinations.
Puisqu’il s’agit de la photographie en tant qu’art, je n’ai pas limité mes (...)
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25 novembre 2010, par Xavier Zimbardo
Pour les seize ans de mon fils Kristen
À toi mon ange d’amour,
de courage et de douceur,
mon fils loyal et droit.
Comme tous les enfants du monde,
tu m’as offert plus de leçons
que je n’ai de conseils à te rendre.
Maintenant tu es grand,
Petit homme…
Alors voici de l’or,
le seul qui vaille son pesant d’or :
le seul qui fasse garder le nord !
Si tu aimes la liberté,
il faudra (...)
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24 décembre 2008, par Xavier Zimbardo
« Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc (…) »
V. Hugo, « Booz endormi », La Légende des siècles
Dans le Figaro du 10 décembre : Le libéral Jean-Michel Fourgous a été sèchement repris quand il a proposé, après Bernard Accoyer, une « amnistie fiscale » pour rapatrier de l’étranger des capitaux. Résolument hostile à la suggestion de l’aile la plus (...)
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26 juillet 2012, par Xavier Zimbardo
En cette terre de légende il faudrait arriver comme en rêve, tel un oiseau depuis la mer, et mesurer l’espace... Hélas l’avion lui-même ne daigne plus qu’une fois par semaine s’arrêter en ce lieu jadis prestigieuse capitale et première ville française d’Afrique noire. Ici, tout au Nord du Sénégal, l’aéroport ne doit pas avoir beaucoup changé depuis que l’équipage Mermoz - Négrin y posa, sous les hourras de (...)
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27 février 2012, par Xavier Zimbardo
L’hôpital Cognacq-Jay a confié au photographe Xavier Zimbardo la réalisation d’un triptyque photographique destiné au salon d’accueil de la chambre funéraire. A l’occasion de cette réalisation, l’établissement accueille simultanément, une exposition haute en couleur, qui constitue une invitation au voyage en Inde, à Cuba, aux Marquises à voir jusqu’au 21 mars 2012. A cette occasion, la revue des (...)
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3 juillet 2009, par Xavier Zimbardo
Qu’est-ce qu’une démarche professionnelle ? Les marchés distinguent de moins en moins images d’amateur et images de professionnels. Sur internet, n’importe quel sujet est désormais disponible sur les sites de partages de photographies et les agences professionnelles s’associent parfois à ces sites pour proposer un plus large choix aux commanditaires.
Tentative Entre Ce que je pense Ce que je veux (...)
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14 septembre 2005, par Xavier Zimbardo
Visa pour l’image 2005, un Visa parfait. Jusqu’ici tout va bien ? Pas à la lecture de Photo spécial Visa. Les couleuvres y sont des langoustes. On connaît les exigences pesantes des marchands de voir leur réclame toujours mieux visible. C’est pourquoi elle envahit systématiquement la page de droite des magazines, ce qui conduit à de déroutants vis-à-vis avec la page de gauche sensée nous informer. (...)
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3 septembre 2008, par Xavier Zimbardo
Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière. Beaux yeux brûlés parachèvent le don. (René Char, Œuvres complètes, La Pléiade, p. 331)
Bébé PHOTSOC a deux ans. Il avait fait ses premiers pas au printemps, il revient avec ses premières dents à la fin de l’été, et déjà il pose plein de questions. A la même période, en Nouvelle-Angleterre, l’automne fait la fête dans la forêt. Il accroche (...)
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12 février 2016, par Xavier Zimbardo
Il y a des gens comme ça, qu’on connaît ou qu’on croise…
Des visages tellement noyés d’un long chagrin qu’ils sont devenus le masque même de l’amertume. Des traits anéantis, où tout est effondré, exténué, dévasté, une bouche si affaissée qu’elle ne trouve plus que le menton pour la stopper dans sa chute et sa défaite, et des regards qui ficheraient le bourdon à une armée entière de cafards. Des yeux qui ne (...)