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Marcel Schwob
Articles de cet auteur (15)
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2004, par Marcel Schwob
LAING (Samuel). The Heimskringla ; or, Chronicle of the Kings of Norway translated from the Icelandic of Snorro Sturles, on with a preliminary dissertation... London, 1844, 3 vol. in-8 toile.
La PRACTICQUE ET ENCHIRIDION DES CAUSES criminelles, illustrée par plusieurs élégantes figures, rédigée en escript par Josse de Damhoudere docteur es droictz, Conseillier & commis des domaine & (...)
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17 août 2009, par Marcel Schwob
Cyprien d’Anarque avait environ quarante ans. On l’eût fâché en le lui rappelant. Il prétendait ne point dépendre de son âge plus que d’autre chose au monde. Haut sur jambes, sec et tanné, il avait l’œil violent et un visage aquilin, où le sourire fréquent s’était marqué par deux vides aux coins de la bouche. Grand lecteur de théories et impatient de toute contradiction, il avait la religion spéciale de ceux (...)
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30 août 2009, par Marcel Schwob
Je trouvai sur ma table, en rentrant, une invitation du Cercle Spirite. Nous avions joué au poker, et il était très tard. Néanmoins je fus tenté par la curiosité ; le programme annonçait un spectacle distingué, une évocation surprenante d’esprits. Il me passa par la tête l’envie de causer avec une demi-douzaine de célébrités disparues. Je n’avais jamais vu de séance spirite, et je n’étais pas fâché de (...)
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17 août 2009, par Marcel Schwob
À bord de la Ville de la Ciotat
Golfe d’Aden
Mercredi 30 octobre 1901
J’avais fermé ma lettre hier vers trois heures. Peu après nous entrions dans le détroit proprement dit de Bab-el-Mandeb. Notre bateau marchait à tous feux : c’était la première fois que le capitaine Fiaschi franchissait les passes de Djibouti, et il craignait d’arriver devant des récifs dangereux la nuit tombée. En ce cas nous (...)
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17 août 2009, par Marcel Schwob
Il se nommait vraiment Paolo di Dono ; mais les Florentins l’appelèrent Uccelli, ou Paul les Oiseaux, à cause du grand nombre d’oiseaux figurés et de bêtes peintes qui remplissaient sa maison : car il était trop pauvre pour nourrir des animaux ou pour se procurer ceux qu’il ne connaissait point. On dit même qu’à Padoue il exécuta une fresque des quatre éléments, et qu’il donna pour attribut à l’air (...)