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26 octobre 2011, par Henri Cachau
Semblait-il chanceux ce type, ou alors feignait-il avec brio cet euphorique état qu’on rencontre chez certains prédestinés : jeunes amoureux ou récents millionnaires. D’une civilité exquise repérable tant dans son port que dans son vestimentaire, déjà un peu gris, offrant une énième tournée aux rares consommateurs relativisant son incertain laïus... Un dernier verre avant d’aller prendre l’ultime train de (...)
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29 octobre 2012, par Henri Cachau
L’imagination est un génie à double face doté d’une puissance aussi salutaire que funeste, et paradoxalement les humains qui en bénéficient, loin d’être convaincus par les qualités de cet attribut plutôt souffrent de sa notoire inconséquence... En ce cas précis, l’oubli par un voyageur, inattentif ou impénitent rêveur, de descendre au terminus de la ligne ferroviaire empruntée ; dans la demi-heure suivante (...)
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20 février 2012, par Henri Cachau
Est-il possible Jean, que l’homme s’envisage au travers de sensations d’où elle apparaît cruelle, perverse, Satane, du genre 3615 par sa récurrente, lancinante façon de se rappeler à notre inconsistante mémoire ? Volatile au demeurant, puisque nous ne conservons aucune réminiscence se rapportant aux tortures qu’elle nous inflige, sinon, retournerions-nous guillerets chez notre dentiste ou chirurgien, si (...)
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16 mai 2012, par Henri Cachau
Ressentant l’approche de sa mort professionnelle, l’inspecteur Labarthe fut in extremis sorti du placard dans lequel il végétait. Cette mise au rancart lui était d’autant plus difficile à supporter que durant ce temps où il se morfondait, de plus jeunes limiers, impatients de démontrer leur savoir-faire, se concurrençaient afin de récupérer les meilleures enquêtes. Cette sensation de mise hors-jeu lui (...)
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12 mars 2013, par Henri Cachau
Non ! Non !... réveillé en sursaut, recouvert de sueur et son cœur battant la chamade, par de récurrents cauchemars dont les protagonistes féminins, dissimulés derrière des masques correspondant à ceux de chats, ne le taquinaient pas sous le mode de jeux érotiques qui eussent été charmants, mais cruels s’acharnaient sur son corps, le griffaient, le lacéraient, ce rêveur, un jeune homme entré dans la vie (...)
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12 septembre 2012, par Henri Cachau,
Jean-Manuel Simoes
On se trompe quand on identifie la réalité à ce que nous croyons voir, et heureux sont les photographes nous permettant, a posteriori, la réajuster, quitte à douter de celle antérieurement déclarée : ‘vue et approuvée !’... J’avais été averti, lorsque mon oncle –qui se disait parisien alors que banlieusard –, me dit : « Vois-tu, vous avez la mer, la forêt, l’espace, un privilège de landais ! Alors que nous (...)
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23 mai 2012, par Henri Cachau
Percevant comme une modulée déploration provenant d’un chœur de femmes réunies sur la place de ce village qu’il traversait, de surprenants appels, des : « Minets, mimines, minettes ou minous ! » cet ensemble polyphonique, outre le regroupement de générations féminines lui offrant l’aspect d’un bouquet de disparates cris primaires, cet étranger à la commune fut surpris par ces lamentations. Ce désespéré (...)
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25 mai 2012, par Henri Cachau
Si je leur faisais plaisir en les accompagnant au cirque, je redoublais le mien, étant donné que depuis ma tendre enfance, envers ce spectacle, enlevé, bigarré, mouvementé, malgré les désillusions inhérentes à mon statut de papy gâteau (gâteux), j’en conserve une ferveur enfantine, j’étais loin de m’attendre à voir cette séance se terminer d’une façon aussi dramatique. Une chute – loin d’être métaphorique – (...)
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19 octobre 2010, par Henri Cachau
Achevée sa période « Blédine », Francis Combes découvrit que les réclames, les campagnes publicitaires ou politiques, mieux que toutes sortes de Nouvelles (fausses) ou mauvais romans, reflétaient le sens profond de la vie communautaire. Abusée qu’elle fut par d’insignifiants petits riens, insidieusement son attention se vit rattrapée par ces racoleuses sollicitations, proposées par l’intermédiaire (...)
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21 février 2011, par Henri Cachau
En ce temps-là j’étais trop jeune pour y toucher, seul avais-je le droit, juché sur un tabouret de bar, de regarder ceux de mon équipe se laisser entreprendre par d’expertes mains féminines, mes parents auraient-ils pris connaissance des lieux dans lesquels nos dirigeants nous conduisaient, sûr qu’ils les auraient fait poursuivre pour incitation de mineur à la débauche... J’étais junior, avant l’âge (...)