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22 juin 2012, par Henri Cachau
Ceux des petites classes nous en demeurions au stade de la devinette, de l’énigme, ainsi pouvaient naître des interrogations quant au sens réel ou métaphorique de ces mots que les grands, ceux du ‘certif’, peu ou prou à la hauteur du discernement adulte, prenaient un malin plaisir à nous refiler en seconde main. Ces : toison, con, rouston, fourrure, jardinet d’amour etc., qui en vérité (…)
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9 mai 2012, par Henri Cachau
Qu’importe
Qu’importe Dulcinée
Les répliques
L’adage de ces hautes vallées
Leurs suppliques...
Au diable les saisons
Leurs norias de misères
Adossés à l’ultime
Pouvions-nous contrefaire
De bonnes vieilles rimes
L’exorde salutaire...
Qu’importe l’implicite
L’ordalie
Les tourments de ces folles années
Mentir faisait partage...
Gardez-nous donc ô pères (…)
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9 février 2011, par Henri Cachau
L’évasion passe par le cinoche ! Aussi permettez-moi de plaindre les non cinéphiles citadins, qui avides de liberté s’offrent des week-ends prolongés, se collettent de consécutifs bouchons, alors que par le biais d’innombrables pellicules projetées dans les salles obscures des métropoles, proposées par une florissante industrie cinématographique, ils s’éviteraient crises de nerfs et prises de (…)
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20 février 2012, par Henri Cachau
Est-il possible Jean, que l’homme s’envisage au travers de sensations d’où elle apparaît cruelle, perverse, Satane, du genre 3615 par sa récurrente, lancinante façon de se rappeler à notre inconsistante mémoire ? Volatile au demeurant, puisque nous ne conservons aucune réminiscence se rapportant aux tortures qu’elle nous inflige, sinon, retournerions-nous guillerets chez notre dentiste ou (…)
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25 octobre 2010, par Henri Cachau
Si l’une des façons de lire suppose la définition du roman comme aventure de héros en quête d’authenticité, une autre présuppose le lecteur comme s’accaparant de ce récit, le faisant sien en une lecture pouvant laisser place à des possibilités d’embrayage, des rebondissements... Attablé dans l’arrière salle d’un bistrot, adossé contre l’un de ses murs recouvert d’affiches et de photos (…)
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9 mars 2011, par Henri Cachau
Je me doutais qu’avec les paquets de Caporal et cartouches de Gauloises dérobées chez un parent buraliste, j’arriverais à émouvoir jusqu’au rectorat ; l’abbé chargé de nous enseigner les mathématiques chuta en premier !, j’y atteignais des notes impensables chez un élève de mon acabit : nul ! Des notations qui bientôt interpelleraient notre cher directeur des études préférant lui — quel (…)
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17 janvier 2012, par Henri Cachau
Cette monstrueuse mécanique, loin d’être aussi chaude que pouvaient le laisser supposer ses bouffées de chaleur, sa musculature d’acier et sa respiration animale, l’effrayait, elle lui paraissait insensible aux préoccupations des humains, dans un fracas du tonnerre les arrachait à leurs affections, les transbahutait vers d’imprécises destinations où hélas, malgré l’attrait du voyage et de (…)
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5 mai 2011, par Henri Cachau,
Vincent Boisot
Ivres les armements arasaient ciel et terre
Roulaient des hautes cimes aux secrets des vallons
Leurs fracassants et fuligineux tonnerres
Apeuraient l’animal jusqu’à son compagnon...
D’un recoin d’Afrique montait une colère
S’enflait l’ire des dieux qui n’espéraient en somme
Qu’éveiller au travers de ces tribus en guerre
Cet esprit du divin qu’ils pressentaient chez l’homme... (…)
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25 décembre 2011, par Henri Cachau
Le petit Sébastien le savait, malgré les promesses faites à ses parents, ce premier trimestre avait été déplorable, hormis la géographie, une matière vers laquelle début décembre il porta quelque intérêt, ses notes étaient mauvaises. Aussi la punition tomberait, ses parents l’avaient averti : « Tu fais un effort et ton noël sera satisfaisant, sinon ! ». Les efforts sollicités n’ayant pas été (…)
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12 mars 2013, par Henri Cachau
Non ! Non !... réveillé en sursaut, recouvert de sueur et son cœur battant la chamade, par de récurrents cauchemars dont les protagonistes féminins, dissimulés derrière des masques correspondant à ceux de chats, ne le taquinaient pas sous le mode de jeux érotiques qui eussent été charmants, mais cruels s’acharnaient sur son corps, le griffaient, le lacéraient, ce rêveur, un jeune homme entré (…)