La gauche radicale aborde le judaïsme avec déférence, l’islam avec peur, le christianisme avec honte. Noël n’appartient à aucune religion ni même à l’athéisme qui se retrouve dans le solstice. À l’instar du solstice Noël appartient à tous les peuples qui le célèbrent où qu’ils se trouvent, quelle qu’en soit la raison, quel qu’en soit le nom, quelle qu’en soit la date approximative. Ce jour, il n’est pas impertinent de rappeler à propos de Noël les bricoles apportées par le christianisme dans l’arborescence des monothéismes cités : le statut des femmes pour elles-mêmes et l’autonomie des enfants (leur destin propre), et à travers eux, qui n’existaient que selon les voies exécutives et symboliques du monothéisme patriarcal : le rôle révolutionnaire des esclaves.

Vive la tolérance et la différence sur terre ! Vœux pour tous !

Les logos : cette année la nuit strasbourgeoise s’est honorée du plus haut sapin de Noël européen... et au survol : Au gui l’an neuf !